Où va le NY Times dans 5 ans? Son éditeur ne le sait pas
"Je ne sais pas si nous imprimerons encore le New York Times dans 5 ans. Et vous savez quoi? Je m'en balance totalement". Des paroles surprenantes quand on sait qu'elles ont été prononcées par le propriétaire du New York Times lui-même, Arthur Sulzberger. Mais c'est un peu de l'avenir de tous les journaux dont parle ainsi Sulzberger.
"Frankly, my dear, I don't give a damn".
Cette phrase célèbre prononcé par le beau Rhett Butler dans "Autant en emporte le vent" pourrait très bien décrire comment le propriétaire du New York Times, Arthur Sulzberger, voit l'avenir de son célèbre journal.
Pour Arthur Sulzberger, les opérations du quotidien sur Internet sont profitables, d'autant plus que le New York Times y a vu son lectorat augmenter considérablement au cours des dernières années au point de dépasser celui de la version papier. En effet, 1,5 millions d'internautes lisent le Times quotidiennement comparativement à plus d'un million pour la version papier.
Et ici au Québec? Que l'on sache que non seulement le site du Devoir.com fasse ses frais, mais qu'il engrange des bénéfices annuellement au point de "venir en aide" à la version papier est une bonne indication de l'avenir des médias papier.
On peut lire l'entrevue originale qu'a donné l'éditeur du New York Times sur le site du quotidien israélien Haaretz.
Source: Branchez vous
http://mediabiz.branchez-vous.com/2007/02/o_va_le_ny_times_dans_5_ans_so.html
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