RadioSouvenirsFM

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mardi 26 mai 2009



Le Québec accuse un retard en ce qui concerne l'offre audiovisuelle disponible sur l'internet.

Si l'offre de productions destinées au web films et émissions n'augmente pas, les internautes risquent de se tourner davantage vers des produits en provenance d'autres pays, croient les invités aux différentes conférences et tables rondes organisées dans le cadre du congrès de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ), qui se tenait à Gatineau. Lors de discussions auxquelles participaient notamment des représentants de l'Office national de film, de Radio-Canada et des distributeurs de films Séville et Alliance Vivafilm, une question a monopolisé les échanges: «Les États-Unis et plusieurs pays d'Europe ont une offre audiovisuelle en ligne depuis plusieurs années déjà... Pourquoi le Québec a-t-il tardé à se joindre au mouvement? »

La réflexion semble maintenant entamée du côté des producteurs. «Il faut voir ce que l'on va faire dans ce contexte, a indiqué hier la porte-parole de l'APFTQ, Céline Pelletier, au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse. Il faut que les choses bougent.

L'offre québécoise télévisuelle n'est pas là. Par ailleurs, à l'occasion d'un discours en soirée, la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a également invité les producteurs à s'adapter aux changements technologiques et aux nouvelles plateformes. «La capacité de notre télévision à s'adapter à tous ces changements dépend de la détermination des différents joueurs en place à concevoir ensemble des façons de faire appropriées et à ajuster leurs modèles de fonctionnement de telle sorte que tous puissent y trouver avantage», a-t-elle déclaré.

Source : CyberPresse
Par : Nathaëlle Morissette

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