Le retard des magazines français sur Internet
Une étude QualiQuanti www.qualiquanti.com parue le mardi 24 avril,montre que les magazines français ont du retards sur leurs homologues étrangers concernant le web.
Manque de grands rédacteurs. En Allemagne, Spiegel.de attire les plumes les plus prestigieuses du pays. « Des rédacteurs de grands quotidiens comme la FAZ signent même sur le site, précise Daniel Bô, PDG de QualiQuanti. Comme si certains de Libé écrivaient sur Nouvelobs.com ! » Impensable à ce jour. « Les journalistes français ont encore le sentiment qu'Internet est éphémère et moins prestigieux. Les meilleures écoles les confortent d'ailleurs dans cette voie », estime Paul-Hervé Vintrou, président de Media Consulting Group.
Peu de synergie papier-site. Aux Etats-Unis, le site du magazine de loisirs créatifs Better Homes and Gardens (5 millions de visiteurs uniques par mois) multiplie les renvois du print vers le Web et vice versa. « Ils ont réussi le tandem absolu : le support papier donne des idées au lecteur, qui va ensuite sur le site pour faire une simulation person nalisée », explique Mattieu Guével, directeur de l'étude. En France, les mags féminins, télé et santé se contentent encore souvent d'un site-compagnon, pas vraiment complémentaire.
Flou sur la rentabilité du Net. Pour 16 $ par mois, Playboy propose à ses coquins surfeurs un accès au Cyber Club, avec plus de photos olé et osées. Sur le site de Forbes, chaque vidéo est précédée d'une pub en pre-roll : cash assuré. « Chez nous, le tout gratuit prime encore, à part les archives payantes, cons tate Nathalie Godinot, de Zenith Optimedia. On est encore à la recherche d'un business model ». Et si les éditeurs donnaient un petit coup de souris en direction de l'étranger ? (20 minutes).
Source : Le Blog Media
http://breves.rsfblog.org/
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