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samedi 21 juillet 2007

Musique_La SOCAN ne veut pas que vous écoutiez de musique à votre épluchette de blé d’inde cet été



La SOCAN ne veut pas que vous écoutiez de musique à votre épluchette de blé d’inde cet été

Dans un article publié ce matin dans La Presse, la journaliste Caroline Rodgers nous apprend que la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, la SOCAN, veut facturer les salons de coiffure qui font jouer des CD ou des baladeurs MP3 dans leur établissement. La prochaine cible de la SOCAN: les épluchettes de blé d’inde en famille? Les partys de sous-sol? Décidément, il y en a qui aiment couper les cheveux en quatre…

L’avènement de la musique numérique, le fâmeux fichier MP3, a fait exploser le marché de la musique. Quand on comptabilise ce que représente aujourd’hui toute l’industrie de la musique (pas juste les CD chez HMV), on en vient à la conclusion que ça aura pleinement servi ceux qui ont eu le flair de suivre la vague (Apple, EMI, etc.), et pas ceux qui ont essayé de l’étouffer (Sony, la RIAA, etc.).

La SOCAN se dirige malheureusement dans une très mauvaise direction en essayant de taxer des entrepreneurs honnêtes — vraiment pas les plus riches, en plus! — parce qu’ils veulent écouter autre chose que les grandes chaînes de radio commerciale, bourrées de publicité et de plogues incessantes. Disons qu’elle s’enligne pour faire partie du groupe B, pour ainsi dire… Coiffure

Il se trouve un ancien président de la SOCAN pour justifier cette décision, arguant que ça rehausse la valeur de leur commerce. C’est n’importe quoi! Pensez-vous que ma maison vaut plus cher parce que j’écoute les Beatles au lieu d’écouter les Rolling Stones? Est-ce que les cousins et la belle-famille vont se pointer plus tôt à mon épluchette si je fais jouer du Daniel Bélanger? Come on! C’est pas la musique, c’est le coup de ciseaux qui distingue un salon de coiffure, aux dernières nouvelles…

(Anyway si je me fie à ma blonde, les filles placotent tout le temps dès qu’elles s’installent sur la chaise. Si vous pensez qu’elles écoutent la musique, ha!)

Bref, avis aux entrepreneurs possédant un commerce de détail qui veulent se sauver d’une telle absurdité: visitez le site de Creative Commons Canada, où se trouve une liste de radios Web et de sites où vous trouverez des artistes qui ne vous embêteront pas pour une poignée de petit change.

Ah et puis si vous répétez ce que je viens d’écrire à qui que ce soit, même à votre mère, je vous envoire une mise en demeure.

Pff!

Par : Alain McKenna

Source : CyberPresse

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