C’est une victime de la crise du crédit, ayant échoué à refinancer sa dette qui est évasivement évaluée entre 100 millions et 500 millions de dollars US, selon les documents déposés en Cour. Mais c’est avant tout une entreprise qui a mal vieilli.
À l’ère des iPods et des écrans télé qui surgissent partout, des ascenseurs aux toilettes, Muzak Holdings s’est mise à l’abri de ses créanciers. Et il n’est pas clair que cette entreprise de Caroline du Sud, dont le nom est synonyme de la sirupeuse musique d’ascenseur, réussisse à se refaire.
Alors que de moins en moins de propriétaires d’immeubles font endurer cette musique instrumentale à leurs locataires, les efforts de Muzak pour se diversifier dans l’installation de systèmes de son ou la création de listes de lecture ont connu des succès mitigés, rapporte le Globe & Mail.
N’empêche que cette nouvelle me fait un (minuscule) pincement au cœur. Les versions doucereuses et kitsch des tubes de la radio m’arrachaient toujours un petit sourire de crooner. Choubidoubidou…
Source : CyberPresse Par : Sophie Cousineau
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