Au Poste central de commandement de la SEMTAO, deux hommes dialoguent avec les conducteurs de bus et de tramway afin de réguler le trafic. Ils s'appuient sur 17 images diffusées en temps réel par des caméras de vidéosurveillance.
(Photo : Gérard Bézard)
Omniprésente et à l'insu de chacun, l'informatique gère notre quotidien. Des technologies de pointe sont utilisées à la ville comme à la campagne. Exemples dans l'Orléanais avec le réseau de bus ou les unités maraîchères.
Ici, on supervise tout. Le Poste central de commandement (PCC) de la SEMTAO, à Saint-Jean-de-Braye, est une caverne d'Ali Baba pour qui aime les écrans.
Deux hommes, les régulateurs, dialoguent avec l'ensemble des bus et tramways du réseau, demandant leur positionnement aux chauffeurs et calculant ainsi leur retard éventuel. Ce sont eux qui précisent le temps d'attente qui s'affiche aux stations. Un système de vidéosurveillance laisse apparaître 17 images en temps réel, afin de compléter les informations obtenues par liaison radio.
Le tour de roue
Si le contact est rompu, les bus prennent le relais : pendant une demi-heure, le temps d'attente est estimé grâce au tour de roue du véhicule. Il faut savoir qu'à l'intérieur du bus, la position sur la ligne, que l'on suit sur l'affichage dynamique, est calculée grâce au même procédé. Dans le PCC, un autre écran permet de vérifier l'état de service des 45 distributeurs de tickets du réseau. Un bureau annexe, le poste central d'information met à jour l'information clientèle : une personne répond aux usagers, mais l'effectif peut grimper jusqu'à dix, voire plus, en cas d'accident ou de conditions climatiques défavorables.
Autre outil bien pratique, mais au nom bien mystérieux, le « jalonnement dynamique ». C'est le système qui permet de connaître le nombre de places restantes dans les parkings souterrains. Comment ça marche ? Des petits contacts contrôlent les allées et venues à l'entrée des parcs de stationnement. Les données sont envoyées par ondes radio au parking du Châtelet qui les redistribue à l'ensemble des panneaux d'affichage. Les chiffres sont actualisés toutes les 30 secondes. Si ceux indiqués ne correspondent pas aux nombres de places restantes, l'exploitant du parking devra remettre à jour les compteurs ou l'usager attendre une meilleure transmission radio. Si un panneau ne répond plus, il peut être « forcé » par Orléans Gestion, la société qui a en charge le poste de commandement du jalonnement dynamique pour les douze parkings de la ville. En cas de panne plus importante, le service de la voirie d'Orléans enverra une équipe de maintenance.
Source : LaRep.com
Gaël Lombart
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