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mercredi 19 août 2009

Média_Le Reader's Digest en faillite



L'éditeur du célèbre Reader's Digest,la revue généraliste la plus populaire des États-Unis, a annoncé lundi qu'il allait se placer sous la protection de la loi sur les faillites, à l'heure de la baisse de la diffusion et de la crise de la publicité.

La Reader's Digest Association a abouti à un accord avec ses créanciers pour la restructuration de sa dette de 1,6 G$ US.

Le magazine mensuel, fondé en 1922 sur la formule d'une publication de résumés d'articles d'autres publications, se cherche une niche à l'heure où Internet met à mal les créneaux traditionnels de la presse magazine.

Cette année, le Reader's Digest avait déjà ramené sa fréquence à dix numéros par an au lieu de 12, et réduit les promesses de distribution qu'il fait à ses annonceurs, passant de 8 à 5,5 M d'exemplaires.

Le magazine a été acheté en 2007 par la société new-yorkaise Ripplewood Holdings.

Source : Argent, canoë

Reader’s Digest : l’édition canadienne n’est pas affectée

L’éditeur du Reader’s Digest sera bientôt sous la protection des tribunaux aux États-Unis vis-à-vis ses créanciers, mais de notre côté de la frontière, les activités sont au beau fixe.

Andrea Martin, présidente du Reader's Digest Canada - « Nos opérations sont solides. Nos ventes publicitaires ont augmenté de 1 % depuis l’année dernière », a affirmé Andrea Martin, présidente de Reader’s Digest au Canada.

Selon la présidente du populaire magazine, le tirage s’est maintenu depuis les dernières années. La publication francophone a 225 000 abonnés et sa version anglophone en a 855 000. Au total, la revue peut compter sur 6,7 M de lecteurs.

Le Sélection du Reader’s Digest ne semble pas subir la migration de ses lecteurs vers l’Internet. « Notre site est très solide, et il est payant : c’est sur l’Internet que nous avons augmenté nos revenus publicitaires », a précisé Mme Martin.

Seules les opérations américaines sont concernées par la demande de la protection des tribunaux en vertu du chapitre 11 aux États-Unis.

Les actifs américains garantissent les dettes de la compagnie, qui découle du rachat du magazine par la société new-yorkaise Ripplewood Holdings. Cependant, les créanciers sont déjà d’accord avec le plan de restructuration qui transformera leur dû en actions de la société. À la fin du processus, la dette passera de 2,2 G à 550 M$ US, selon Mme Martin.

Source : AMPQ via Mathieu Lavallée, Argent, canoë

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