«Les liens sur les sites internet sont aujourd'hui comme de la monnaie: ça s'échange!» affirme Jean Boucher, expert en référencement sur Google
Les sites internet des entreprises ne sont plus que de simples accessoires aujourd'hui: ils sont devenus un outil important dans le développement des entreprises. C'est pour aider les gens d'affaires à mieux comprendre cette toile infinie que la Chambre de commerce de Sherbrooke avait hier organisé un déjeuner-conférence avec un expert du référencement sur des moteurs de recherche comme Google.
Et nombreux étaient les membres à avoir répondu au rendez-vous, car les histoires à succès se multiplient sur la toile et font souvent miroiter des affaires d'or à ceux qui décident de prendre le web d'assaut.
Et des trucs, Jean Boucher en avait des dizaines à échanger.
«Il y a déjà une communauté organisée dans votre domaine d'activités. Il faut la rejoindre et s'approcher le plus possible de son centre. Prenons l'exemple d'un graphiste qui lance son site internet: le centre de son domaine d'activités pourrait être Adobe, le leader dans le domaine. Mais vous imaginez bien qu'Adobe ne met aucun lien externe vers son site. Par contre, les sites qui réfèrent vers celui d'Adobe sont extrêmement nombreux. C'est ça qui fait la force d'un tel site et d'une compagnie», précise Jean Boucher.
En même temps, «il est difficile de contrôler notre présence sur le web, car on ne peut pas forcer quelqu'un à nous donner un lien», nuance-t-il.
«Le but, c'est d'avoir des liens qui rentrent chez nous dans un sens unique, donc, qu'on ne redonnera pas en échange.»
En effet, une fois que l'internaute a cliqué par curiosité sur un lien externe présenté sur un site web, il est fort possible qu'il oublie d'où il vient et qu'il ne retourne pas sur le site d'origine.
Le spécialiste en référencement a aussi soutenu qu'il pouvait être grandement utile de faire monter son site internet par un webmaster, puisque celui-ci connaît la mécanique derrière le robot de Google, ce fameux robot qui visite les sites pour trouver les mots clés à référencer.
«Au-delà de trois niveaux, souvent, le robot ne visite plus les pages», précise notamment Jean Boucher.
Il recommande également aux gens d'affaires de ne pas faire affaire avec les vendeurs de références, qui utilisent souvent des techniques proches du spam pour vendre des liens qui ne fonctionneront pas très bien dans le but visé.
En terminant, le spécialiste du web a précisé qu'il ne fallait pas voir un site internet comme un investissement à court terme, mais comme quelque chose qui rapportera à plus long terme.
Bien entendu, Jean Boucher peut être trouvé facilement par le biais de Google pour aider les gens d'affaires à augmenter leur visibilité sur l'infini de la toile.
Source : CyberPresse Marie-Christine Bouchard, La Tribune
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