Cette année, la 44e édition du Midem à Cannes se voulait encore plus innovante. L’industrie du disque a cédé sa place au numérique. Nice Premium s’est intéressé à ces évolutions qui marqueront notre futur proche. On le sait, l’industrie musicale est en pleine mutation. Le téléchargement légal de morceaux que ce soit sur Internet ou bien sur les Smartphones devance le marché du disque. En 2009, les ventes de disques ont généré 587,8 millions d’euros, une légère baisse de 3,2% par rapport à 2008. Un pourcentage qu’il faut cependant relativiser comparé aux années précédentes : moins 15% en 2008 et moins 17% en 2007.
Alors à qui la faute ? Au piratage ? Il a bien sûr une part importante à jouer. Pour pallier le téléchargement illégal la loi « création et Internet », plus connue sous le nom de Hadopi (Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet), est entrée en vigueur. Objectif : punir les internautes qui téléchargent illégalement. Aujourd’hui, le téléchargement est entré dans les mœurs et les internautes ont la possibilité de télécharger légalement.
Le Midem à la pointe de l’innovation
Désormais, l’ère est au NUMÉRIQUE. L’iTunes, l’iPod et les lecteurs MP3 en général sont entrés dans les mœurs : Apple a fixé la règle du titre téléchargé à 0,99 euro mais ceci ne parvient pas à compenser les pertes des maisons de disque engendrées par la diminution du nombre de CD vendus. Les adeptes du téléchargement estiment que le coût du morceau est trop élevé.
En revanche, les applications mobiles (applications téléchargeables pour téléphones portables) créent le buzz. Les applications iPhone ou Android sont en train de développer des bases de fans et génèrent des revenus. On dénombre 100 000 applications iPhone contre seulement 167 Android.
L’innovation se trouve aussi dans les nouveaux packages que proposent les opérateurs Internet. Jusqu’à présent, ils proposaient 3 services (télévision, Internet en haut débit et téléphonie fixe) se diversifient encore plus : aujourd’hui, ils proposent aussi la téléphonie mobile. C’est le cas par exemple de l’opérateur neuf qui a fusionné avec SFR (qui proposait uniquement des abonnements pour téléphones mobiles). Free a obtenu une licence pour faire la même chose. Qui dit diversification sur le téléphone mobile, dit aussi accroissement du nombre d’adeptes du téléchargement.
SFR, le leader socio-culturel en matière de téléchargement
SFR s’adapte aux nouveaux modes de consommation du client. Concernant la musique, on est passé du téléchargement, au streaming en passant par les webradios. D’ailleurs l’an dernier, à l’occasion du Midem, "SFR Music" a lancé sa propre radio (webradio) en partenariat avec Goom. Disponible sur le web mais également sur les mobiles, elle a rassemblé 750 000 auditeurs. Aujourd’hui, les webradios ont pris une large place. Madonna ou encore Pascal Obispo possèdent également leur propre radio accessible sur le Net.
Pour se diversifier encore plus, "SFR Music" est entré en partenariat avec Deezer. Objectif : permettre aux consommateurs d’accéder, de façon illimitée, à tout le catalogue Deezer, aux playlists personnalisées et à la musique à la demande. Le mobile a fait sa révolution. Il n’y a pas d’obligation d’être connecté à Internet. Quelles sont les perspectives de SFR pour 2010 ? La tournée de M, sera retransmise en direct sur la plateforme "SFR live concerts", disponible sur le web, les mobiles et la TV de SFR.
Source : Nice-Premium.com
par Delphine Ville
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