RadioSouvenirsFM

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lundi 23 août 2010

Média_Québec, Radio Rock Drummond fait des adeptes à travers le globe



À partir de son salon, Sylvain Gallant opère, depuis bientôt deux ans, une radio sur le Web qui rejoint désormais une foulée d'adeptes de la musique «underground». Jusqu'en Espagne, au Mexique ou en Côte d'Ivoire, le son de www.radiorockdrummond traverse les continents, et ce, grâce à sa formule originale «made in Drummondville».

Après avoir travaillé quelques années comme animateur de soirées karaoké dans les bars de la région, Sylvain Gallant a œuvré comme bénévole au sein de radios Web, diffusant tantôt du country, tantôt du pop. «Ce n'était pas tellement ma tasse de thé comme musique, mais j'aimais bien l'expérience et les cotes d'écoute augmentaient», lance M. Gallant.

D'ailleurs, il finissait toujours par se faire reprocher par les diffuseurs de verser trop dans le rock, si bien qu'à un moment donné, il s'est assumé. «Le Québec est un coffre aux trésors de musique «underground». On n’a rien à envier aux autres pays même si c'est plus populaire ailleurs», s'exclame-t-il.

Il a couvert plus de 100 spectacles en un an

Avec l'aide d'un partenaire, ce mélomane a alors démarré sa radio Web spécialisée dans le rock, le punk et le métal.

Pour ce projet, il allait se donner à fond. «On dirait que j'ai dépassé le cap de la passion», laisse tomber ce dévoué personnage.

Depuis l'été dernier, Sylvain «pouet pouet» Gallant estime avoir couvert plus de cent spectacles qui l'ont conduit aux quatre coins de la province. Son but : faire découvrir la relève qui est boudée par les créneaux traditionnels.

Sur le site www.radiorockdrummond.com, il diffuse les spectacles en direct, donne ses impressions, sonde l'opinion de la foule et effectue des entrevues avec les musiciens.

Des contacts, sont nées des amitiés. «Les gens me voient beaucoup sur le terrain, ce qui me permet de créer un lien de confiance», poursuit-il. Lorsque les artistes se produisent dans le coin, M. Gallant leur offre le gite volontiers. À propos des spectacles, ce Drummondvillois fait également remarquer que la grande majorité d'entre eux se déroulent sans anicroche. «Quand il y a un «trash», c'est toujours civilisé. Ça brasse… mais poliment. C'est un exutoire. Ça permet de libérer le mauvais que tu portes en toi. À la fin, les gens sortent complètement vidés et n'ont surtout pas envie de se battre», souligne-t-il.

Ce qui le motive avant tout, c'est la découverte de nouveaux groupes. «On brasse le chaudron et on fait ressortir la matière», illustre M. Gallant.

Des favoris?

Questionné sur ses trois groupes préférés, Sylvain Gallant s'est dit bien embêté. Les premiers noms qui lui sont venus en tête sont Potion 13, Hollow Grief et Merkabah, mais il aurait pu en citer d'autres.

Il nomme également les groupes drummondvillois Devil boys, Lying Truth et Random, même si, dans le dernier cas, l'animateur déplore que le groupe ait finalement abandonné la musique, faute de temps et de moyens…

En diffusant de la musique «underground» 24 heures sur 24, à l'aide d'une programmation qui met à l'honneur un style qui varie selon le jour de la semaine, Radio Rock Drummond fait toute une contribution.

D'ailleurs, le site Web est en constante évolution. «De fil en aiguille, je me suis associé avec des gens qui ont des connaissances. Le site en est à sa troisième restructuration», explique-t-il.

M. Gallant est fier d'être entouré d'animateurs et de collaborateurs qui proviennent de diverses villes au Québec, que ce soit Laval, Québec, Saint-Jérôme ou La Pocatière, affirmant que les nouveaux volontaires sont toujours bienvenus.

Actuellement, toute l'équipe prête main-forte bénévolement, mais le propriétaire est le premier à espérer, un jour, gagner sa vie avec cette radio Web. Un peu comme ces musiciens qu'il veut aider… «Je suis là pour aider les artistes qui n'ont pas de tremplin, dans le but qu'ils puissent vivre de leur art», conclut-il.

Source : L'express.ca Par : Caroline Lepage

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