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RadioSouvenirsFM
mercredi 8 septembre 2010
WebRadio_Internet-web : la radio est morte, vive les webradios !
Bienvenue dans l’ère numérique ! Alors que le média radio est en pleine mutation passant de l’analogique au numérique, on s’interroge carrément sur son avenir. De nombreux experts estiment que la Radio Numérique Terrestre (RNT) pourtant très performante ne verra jamais le jour. Car les consommateurs refuseront l’achat de nouveaux équipements sachant qu’internet est gratuit. Et voilà comment les webradios trouvent leur chemin…
Il y a quelques années, des petits malins ont eu l’idée d’inventer des radios sur le net. Des nouveaux médias qu’on appelle aussi des webradios, ou des radios en ligne voire même, en termes techniques, des radios Ip. Parmi elles : Goom Radio, Hot mix, ou encore 1onair, et bien d’autres.
Partant du constat que les jeunes ont fait exploser le marché des computer (et accessoirement l’industrie du disque, mais dans l’autre sens…) et que des millions d’entre eux ne calculent plus leur chaine hifi (voire n’en ont pas). Certains professionnels ont eu l’idée de fusionner la radio avec l’ordinateur, histoire de tout rejoindre en un seul morceau. Mais quel est l’intérêt d’une radio sur le net direz-vous, alors que Deezer, ou les plateformes de téléchargement sont en plein essor ? La réponse est simple et coule de source : l’être humain n’est pas tout le temps dans la recherche. Il a besoin de se laisser bercer et alléger par une personnalité auquelle il s’identifie, par une voix qui lui apporte de l’information et lui permet d’écouter la musique qu’il aime. Parmi ces pionniers qui ont osé croire à la mort pure et simple de la radio traditionnelle, on retrouve des gens comme Emmanuel Jayr, ancien vice-président communication à NRJ, et Roberto Ciurleo, ancien directeur d’antenne et directeur des programmes de NRJ. Après avoir contribué à la fortune du premier réseau musical de France, ils se sont lancés dans un projet fou : créer un portail de webradios qu’ils ont nommé Goom Radio.
« C’était il y a trois ans. Avec mon associé Emmanuel Jayr, on a réalisé que l’écoute de la radio était en train de changer radicalement chez les jeunes. C’est ce qui nous a donné l’idée de créer un nouveau média radio qui soit totalement lié au numérique et à l’adresse IP. À l’époque, inutile de vous dire que c’était de la pure science-fiction ! », se rappelle-t-il aujourd’hui. «Notre objectif était clair : combler le retard qui existait entre ce que les jeunes écoutaient sur Internet et ce que diffusaient les radios traditionnelles, même les plus récentes. Autre idée essentielle : l’auditeur doit pouvoir composer sa propre radio en virant tout ce qui ne lui plaît pas » a expliqué Roberto Ciurleo.
Pour GOOM Radio, le concept est simple. Sa vocation est de transformer la simple écoute de la radio en une nouvelle expérience interactive. Qu’est-ce que cela signifie ? Et bien déjà que la radio ce n’est pas simplement de la musique. En parodiant le slogan de RTL2, on pourrait dire que « Ce n’est pas que de la musique, c’est de la radio ». Goom donne donc les moyens à ses audio-lecteurs de créer leur propre radio et d’interagir avec elle. En fait, devenir programmateur, prendre le contrôle de l’antenne en quelques clics pour gérer les playlists, les émissions et les jingles en fonction de ses goûts et de son style de vie. C’est désormais possible. Se faire connaître auprès de sa communauté en partageant sa passion pour la musique et se faire un nom auprès des auditeurs. Plus qu’une simple radio quotidienne, mais son quotidien. Psychologiquement, la radio comble un besoin d’appartenance. On peut partager sa radio avec ses amis sur les réseaux sociaux existants : blogs, pages Facebook, comptes Myspace ou Twitter.
Et pour les passionnés, le métier devient plus accessible dans ces petites radios formées au gré de personnes désireuses d’apprendre et d’apporter leur soutien à l’évolution d’un média en regroupant les deux : la radio et Internet. « A deux, on est plus fort ».
Question programmation musicale, Roberto Ciurleo, lui, se renfloue aux States. Il sait que 70% de ce qui est écouté en France provient des États-Unis. « Nous nous sommes installés à l’été 2009, dans les studios d’une ancienne radio, à Jersey City, en ayant l’ambition de créer du contenu pour la France en sélectionnant la musique à sa source. Et c’est en constant que le marché de la radio, ici aux États-Unis, a encore plus vieilli qu’en France et semble définitivement figé, que nous avons décidé d’ouvrir un Goom radio US ! » a confié Roberto. Sachant que « Tous les jours aux États-Unis, 50 millions d’auditeurs écoutent la radio sur Internet ! ».
Aujourd’hui, le projet d’Emmanuel Jayr et Roberto Ciurleo s’est fait sa place. Une webradio pour : Madonna, Le Crédit Mutuel, l’opérateur téléphonique SFR, la SNCF etc. Et ça marche, très fort ! Goom radio, en France, « totalise actuellement plus de 4 millions de players par mois ». La webradio aurait donc raison de faire peur aux géants. On se demande pourquoi ? Tout simplement parce qu’un marché gigantesque est à conquérir. Or il est encore à inventer. D’ailleurs, les radios le savent (Funradio, Ado, Europe1, Rtl, France info…) et diffusent également leurs propres podcasts, images, et radio en ligne !
Aujourd’hui, Médiamétrie s’intéresse de près à ce nouveau média et affiche les résultats de l’étude Médiamétrie/E-Stat. Sur la période avril-juin 2010, cette étude permet de constater que HotmixRadio s’affirme comme le leader (or GOOM Radio). En termes de Parts de marché, le bouquet Hotmixradio représente en nombre de sessions par mois : 72,9% de l’ensemble de l’audience webradios (uniquement diffusées sur internet), 8,4% toutes radios confondues (samedi-dimanche) et 5,8% toutes radios confondues (lundi-dimanche).
Pour certains, la seule question est de savoir si apporter ce qui existe déjà n’est pas brasser de l’air ? Non, irréfutablement non. Est-ce que cela a grand intérêt ? Oui car, c’est une évolution qui va avec son temps. Pourquoi écouter une webradio, mieux que la radio ? La réponse est évidente lorsqu’on s’y connait. Le formatage ! Les radios sont de plus en plus formatées à des règles précises. Ainsi, la radio en ligne offre la possibilité de laisser s’exprimer des personnalités innatendues. Pas de stéréotypes, juste du plaisir avec une ouverture des sujets, et pas de limites strictes décernées par le CSA. Pas d’interdictions, la belle vie ! C’est juste la liberté des moeurs dans ce monde préfabriqué ou l’on croit être free alors qu’on est juste dans un système…
Source : StreetGeneration.fr
Par : Cyrielle Cohen
Libellés :
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1 commentaire:
Internet n'est pas gratuit,tout le monde paie un abonnement.Sur les mobiles si vous ne payer pas d'abonnement ,rien ne fonctionne.On a dit quand la TNT est arrivé ,personne n'achétera de récepteur (hors beaucoups de gens on acheté).Maintenant le prix du récepteur est inclus dans le prix de la télé.Les gens peuvent être trés intéréssées par la RNT,tout est question de présentation et d'intelligence.
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