La vidéo en continu dépasse le trafic du P2P
Récemment, j'écrivais dans ma chronique du Devoir que les grands studios hollywoodiens ne parlaient pas beaucoup du piratage de leurs productions télévisuelles qui se retrouvent directement sur des sites Web, à un clic de l'internaute. Il faut savoir que depuis quelques mois, par une simple requête opérée à l'aide de bons mots clés, Google fait découvrir sur le Web des trésors qui ne devraient pas être là.
Il faut savoir qu'une douzaine de portails du cinéma et de la télé se disputent aujourd'hui le marché des internautes qui ne veulent plus télécharger des logiciels pour accéder à du contenu vidéo. Et les portails comme TV-Links.co.uk, Veoh.com, Peekvid.com et Alloftv.net regorgent de liens vers des épisodes de séries télé ou des films comme 24, Space 1999, Sex and the City ou des films comme Spiderman et Harry Potter.
Et ces portails se défendent bien d'être dans l'illégalité. Selon eux, ils ne font que recenser ce qui est offert sur le Web par des tiers. En bonus, les liens vers les fichiers. Donc, en un clic, les internautes peuvent regarder un épisode d'une série sur leur écran d'ordinateur.
Aujourd'hui, je suis tombé sur des données publiées par le spécialiste américain des réseaux IP, Ellacoya Networks. Selon eux, la vidéo diffusée en continu dépasse maintenant le trafic engendré par les services d'échange de fichiers comme eMule ou Limewire. La firme évalue à 37 % la bande passante consommée dans les services de P2P comparativement à 46 % pour la vidéo en continu, ce qui inclut les portails qui pointent vers les fichiers pirates. Pour ce qui est du portail YouTube, il générerait à lui seul plus de 10 % de la bande passante en Amérique du Nord.
Source : Le Carnet Techno
http://www.radio-canada.ca/radio/techno/
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