RadioSouvenirsFM

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dimanche 16 novembre 2008

Média_Quand la Télévision s’appuie sur la Radio




«J´adore la Télévision. En fermant les yeux, c´est presque aussi bien que la radio.»
Pierre-Jean Vaillard, extrait de Le hérisson vert

Comment une Télévision peut monter au bout du monde si elle ne peut s’appuyer sur la Radio? Formés par la radio, ils ont tous explosé à la télévision. La télévision a cette chance de montrer les visages de ces voix célèbres qui occupent les ondes et qui ont donné, un jour, un semblant de joie et de bonheur aux foyers algériens.

Que sera la télévision sans la radio et la radio sans la télévision? Lors de la cérémonie des Ecrans d’Or, on a remarqué la présence de beaucoup de visages d’artistes et certains animateurs qui ont bien accepté d’assister à une cérémonie où, d’avance, ils ne seront pas récompensés. Il est vrai, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais il est sûr qu’on plaît au moins à certains.

En regardant un livre sur l’histoire des animateurs d’Al Jazeera, j’ai remarqué que nombre d’entre eux ont travaillé à la radio Chaîne I, tout comme Kamel Alouani, célèbre présentateur du JT de l’Entv, qui a travaillé à la radio marocaine Medi1. Même Khadidja Benguenna a travaillé à la Radio algérienne avant de rejoindre la Radio suisse en langue arabe pour s’occuper des «dossiers de la semaine».

Il faut dire qu’en Algérie, les journalistes diplômés de l’Itfc effectuent souvent leur stage à la Radio et à la Télévision, qui sont situés, à la grande satisfaction du monde, dans le même bâtiment au boulevard des Martyrs. Mais fallait-il concilier les deux? oui.

Ce n’est pas une nouveauté puisque de nombreux grands animateurs et journalistes de la Radio française, par exemple, sont passés avec succès à la télévision, c’est le cas de Cauet, Naguy, Guillaume Durant, Jean-Claude Bourret ou encore Ruthel Krief ou même Elkabach, qui occupa même le poste de directeur de France 2.

En Algérie, on ne déroge pas à la règle, Azzedine Mihoubi, qui fut journaliste puis directeur de l’information dans la période la plus sensible de l’Algérie, à la fin de années 90, est aujourd’hui directeur général de la Radio nationale. Mais c’est surtout les nombreux animateurs formés puis lancés par la Radio, qui ont rejoint Canal Algérie, c’est le cas notamment de Yacef Melina, Karim Amiti, Dalila Smaïl, mais aussi Youcef Sayah ou encore Mehdi, Linda Tamadrari ou Rabia.

Il y a également ceux qui appartenaient à la Radio et qui ont rejoint des productions privées pour le compte de la Télévision nationale. C’est le cas notamment de Sofiane Dani et Nafaâ El Djoundi, des enfants de la radio qui se font «une guerre loyale» sur un créneau très porteur, le divertissement, mais ô combien important pour l’évolution de la Télévision.

Ils ont cette facilité de parler au micro et cette audace de toucher à des sujets très originaux. Mais il y a parfois des cas où la Télévision offre à la Radio des journalistes et des animateurs pour ses programmes. C’est le cas de Hafid Derradji, Benyoucef Ouadia et même Sami Noureddine qui concoctent des programmes sportifs très intéressants sur El Bahdja FM.

Mais cette complémentarité est limitée car la Radio ne veut pas, parfois, que la Télévision, qui a plus de moyens et d’écoute, lui vole les concepts de certaines émissions à succès et vice versa. Néanmoins, il faut encourager ce «cumul» et cette coexistence Radio- Télévision qui avantage plus la création et la concurrence dans un monde où l’audiovisuel est essentiellement composé de deux mots: le son et l’image.

Source : Lexpressiondz.com
Amira SOLTANE

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