RadioSouvenirsFM

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samedi 6 décembre 2008

Web_Partis politiques québécois et Web 2.0 : la petite noirceur ?



Les cinq principaux partis politiques exploitent des présences et des outils sociaux sur Internet, mais l'interaction, qui est le fondement du Web 2.0, fait défaut dans la plupart des cas.

La campagne électorale québécoise tire à sa fin. Sous peu, les Québécois iront aux urnes. Tout comme les partis politiques fédéraux lors de la récente campagne électorale, les formations provinciales ont eu recours à l'Internet comme canal de communication, en exploitant des outils et des espaces sociaux.

Or, un tour d'horizon des initiatives des cinq principaux partis politiques permet de constater que l'esprit du Web 2.0 n'a pas été respecté dans la plupart des cas. Du même souffle, à en croire l'évaluation d'un groupe d'intérêt, la facilité d'accès des sites Web de l'ère 1.0 des partis politiques aurait grandement besoin d'amélioration...

(Les partis politiques sont présentés en ordre alphabétique.)

Action démocratique du Québec

Sur la page d'accueil du site du parti, une image affichant les logos de réseaux sociaux mène à une page Web qui regroupe des présences du parti ou du chef sur les réseaux sociaux Facebook, Google Bookmarks, Del.icio.us, YouTube et Twitter.

La page Facebook du parti politique est alimentée en contenus qui proviennent du parti, des médias ou de sympathisants, soit des communiqués, des vidéos et des photos. La section des pages favorites contient des liens vers les pages de quatre candidats aux élections, mais pas celle du chef du parti, Mario Dumont, qui se trouve parmi les pages des « supporteurs » qui s'affichent en rotation. La consultation de la page personnelle de M. Dumont, contrairement aux autres chefs de parti, requiert un compte sur Facebook.

Sous les références des réseaux sociaux, un lien mène à une page Web qui regroupe les coordonnées des tribunes d'expression publique des émissions de radio et de télévision et des journaux. Un autre lien mène à une page d'hyperliens menant à des blogues de sympathisants. Enfin, le site principal du parti offre des hyperliens d'abonnement à des flux RSS qui sont dédiés à des communiqués en français et en anglais et à une infolettre, ainsi qu'à un agenda en ligne en format iCalendar.

Dans une médiathèque, on retrouve des vidéos hébergés sur YouTube qui sont favorables au parti ou bien défavorables aux adversaires. Bizarrement, les hyperliens faisant afficher les vidéos disponibles contiennent une référence à un site Web dont le suffixe est associé au Brésil (.br). Dans la section audio, on trouve une capsule produite par le réseau radiophonique Corus Nouvelles.

Une page d'accueil intérimaire du site, qui a été ajoutée à l'occasion de la campagne électorale, comporte un lien vers une section « vox pop » où les internautes sont incités à soumettre des « commentaires constructifs » à propos de la vision future du Québec. Ces commentaires sont publiés sous le formulaire.

Parti libéral du Québec

Le site du parti politique n'affiche qu'une seule référence à un réseau social, soit le profil du chef du parti, Jean Charest, qui réside sur Facebook.

Dans ce profil, dont l'interface de navigation est en anglais, on retrouve des vidéos, des photos, des communiqués de presse et des notes qui constituent des contenus déjà mis à la disposition des médias.

Ce site procure un accès à des contenus vidéo, soit les publicités qui ont été diffusées sur les chaînes télévisées au courant de la campagne. Ces clips sont hébergés sur le site Dailymotion, dont la seule évocation se trouve au bas de la fenêtre de visionnement.

Page 1 - Action démocratique, Parti libéral

Page 2 - Parti Québécois, Parti vert


Page 3 - Québec solidaire, accessibilité des sites Web


Source : Direction Informatique Par : Jean-François Ferland

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