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RadioSouvenirsFM
jeudi 4 juin 2009
Média_ Comment expliquer les succès Web du « Devoir? »
Malgré des pertes d’un peu plus de 71 000 $ en 2008, Le Devoir profite d’une hausse de lectorat pour ses versions papier et Web, donnant un exemple pour un journal qui se tire d’affaire malgré la récession.
En entrevue avec Argent, le directeur Bernard Descôteaux estime que la moins grande dépendance envers la publicité de l’industrie automobile et des produits de consommation permet d’éviter une chute brutale de ses affaires. Par contre, il ne cache pas sa surprise quant à la progression du lectorat et surtout à sa composition.
« C’est un mystère », avoue dit M. Descôteaux. « Quand nous avons lancé la version électronique du journal avec un système d’abonnement, nous nous sommes dit que cela allait répondre à un besoin pour des gens qui s’en vont à l’étranger, parce que les coûts de la poste sont tellement énormes qu’un abonnement revient à 1000 ou 1200 $.»
« La grande surprise », poursuit le directeur, « c’est que seulement 10 % de nos abonnés sont à l’étranger. Pour le reste, la moitié sont des gens pour qui l’abonnement papier est moins accessible et l’autre moitié se trouve dans des villes comme Montréal et Québec. Ces derniers font un choix, ils aiment cela. Et ce n’est pas une question de générations. »
Bernard Descôteaux a l’impression que les sites Internet de contenu seront obligatoirement payants à long terme mais que la mise en place d’un modèle d’affaires n’est pas une mince tâche.
« Quand on prépare une stratégie de développement Web », confie-t-il, « nous y allons à l’aveugle. Nous nous ajustons au besoin. Nous n’avons pas les moyens, comme Gesca et Quebecor, d’offrir le contenu gratuitement. Il faut aller chercher des sources de revenus. [Nos abonnés] semblent très satisfaits. Notre site offre une valeur ajoutée avec des services, des outils de recherche et la possibilité d’avoir le journal à minuit. »
L’implantation des micropaiements pour vendre le contenu, tel qu’évoqué par Rupert Murdoch, milliardaire américain et propriétaire du Wall Street Journal, fait aussi partie des plans du Devoir.
« Nous avons travaillé là-dessus mais pas encore mis la stratégie en œuvre pour des raisons techniques », indique M. Descôteaux. « Nous n’avons pas le choix. Les journaux voient un déplacement de la publicité vers le Web, mais pas uniquement pour notre site. Il se fait vers une multitude de sites. Comme rien n’est gratuit, il faut se diriger vers une formule où les gens font des dons s’ils sont satisfaits. Ça peut être 25 cents, 50 cents ou 2 $. Ce que nous développerons probablement, c’est que pour lire un article, il faut acheter l’édition du jour au lieu de payer 4 $ dans une banque de textes.»
Cela ressemble drôlement à la formule du kiosque à journaux...
Source : AMPQ
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