RadioSouvenirsFM

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dimanche 30 août 2009

Technologie_ Les solutions pour surveiller votre maison à distance



Utiliser votre webcam pour savoir ce qui se passe chez vous, hier cela relevait encore du film d’espionnage hollywoodien. Aujourd’hui, c’est monnaie courante, grâce
à des applications des plus faciles d’emploi.

Déjà très en vogue sur la voie publique, les caméras de surveillance font de plus en plus d’émules au sein même des foyers. Une tendance qui s’explique en partie par la recrudescence du nombre de cambriolages (autour de 400 000 infractions par an), mais aussi par le fait que la mise en place d’un système de télésurveillance fiable n’a jamais été aussi simple et abordable. Il fallait auparavant s’en remettre aux compétences d’un professionnel, une simple webcam suffit aujourd’hui pour visualiser en direct ce qui se passe chez soi et définir une politique d’alertes, basée par exemple sur la détection du mouvement. À condition de passer par des procédés détournés, et de laisser son ordinateur allumé, une contrainte qui risque de peser lourd sur la note d’électricité.

D’où l’intérêt des caméras IP, plus adaptées car dédiées à la télésurveillance, que l’on connecte directement à la box de son FAI ou à un routeur en Wi-Fi ou Ethernet. On peut alors surveiller son domicile à distance avec un simple navigateur web, depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet.Les caméras IP sont évidemment plus chères, mais aussi plus évoluées, à l’image du modèle IP410W de TRENDnet, que l’on peut orienter sur deux axes. Le champ de vision est alors bien plus large, de quoi balayer tous les recoins d’une pièce en quelques clics de souris.

Pour les plus accros, le fabricant a même conçu un cadre photo qui est, en fait, un terminal de visionnage pour toutes les caméras IP de la maison. On zappe de l’une à l’autre avec la télécommande fournie ou, mieux, on peut en afficher jusqu’à huit différentes sur son écran de sept pouces. Redoutable. Toutefois, l’installation de caméras IP n’est pas toujours facile pour les débutants, qui préféreront sans doute les alternatives proposées par leur fournisseur d’accès. Ça tombe bien, les trois principaux proposent des solutions clés en main sous forme d’abonnements, facturés entre 7 et plus de 35 € par mois. Et tous commercialisent une offre digne des dispositifs de surveillance d’une banque de quartier, qui comprend l’installation des caméras sans fil et de l’alarme, la télésurveillance 7 jours sur 7 et l’intervention d’un agent de sécurité en cas d’intrusion.

D’un point de vue légal, jouer au ministre de l’Intérieur avec les membres de sa famille n’est pas aussi délicat que dans la sphère publique. Seul impératif, le dispositif d’enregistrement ne doit pas pointer vers la voie publique (la rue, par exemple) ou le voisinage. Enregistrer des individus à leur insu, sur la voie publique, expose le contrevenant à une amende de plusieurs milliers d’euros. Sachez enfin que les enregistrements ne constituent pas une preuve, aux yeux des enquêteurs, mais un indice. Les services de police affirment par ailleurs qu’une simple affichette signalant la présence d’un dispositif de vidéosurveillance suffit souvent à dissuader les cambrioleurs.

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Source : SVMLeMag.fr
Par : Christofer Ciminelli. Photos : Hervé Tarrieu

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