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RadioSouvenirsFM
vendredi 7 mai 2010
Affichage Numérique_France, la pub sur écran revient dans les couloirs du métro
Ils avaient été éteints à la suite des protestations des militants antipub. Les écrans publicitaires viennent d’être rallumés dans le métro.D’ici fin 2010, il devrait y en avoir 400.
Ils ont réapparu au fil de l’eau, sans crier gare. Depuis un mois, les écrans publicitaires fleurissent un peu partout dans le métro. Aujourd’hui, le réseau RATP compte une soixantaine de ces panneaux LCD (à cristaux liquides) de 90 cm sur 160 cm, répartis dans quelque 27 stations (Charles-de-Gaulle-Etoile, Argentine, Porte-Maillot, Trocadéro, Palais-Royal…).
Et d’ici la fin de l’année, il devrait y en avoir 400 dans 90 stations de métro et de RER, essentiellement à l’intérieur de Paris.
Pour ces écrans, qualifiés par ces détracteurs d’« espions », il s’agit d’une résurrection. Car en décembre 2008, à peine installés à la station Charles-de-Gaulle-Etoile, les premiers modèles avaient été débranchés. En cause : la mobilisation des associations antipub, qui avaient assigné en justice la RATP et sa régie publicitaire Métrobus.
Les militants dénonçaient la présence de capteurs capables de compter le nombre de personnes qui les regardent, ainsi que la capacité des panneaux à envoyer des messages publicitaires sur les téléphones portables des passants via un système de transmission sans fil.
Pas de messages envoyés sur les portables
Entre-temps, le tribunal a débouté les antipub et la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) s’est saisie du problème. Mi-avril, cette dernière a assuré que les données recueillies par les écrans étaient « anonymisées à très bref délai » : la RATP a pris cet avis pour un feu vert. La Régie a cependant décidé de ne pas intégrer tout de suite dans les écrans les capteurs, ni le module permettant d’envoyer des messages, « pour calmer les esprits », selon Norbert Maire, directeur de l’innovation de Métrobus.
Malgré ces modifications, les antipub ne décolèrent pas. Ils dénoncent toujours « une pollution visuelle et une consommation d’énergie inutile ». « On voudrait que la Cnil s’exprime enfin sur la légitimité des écrans à collecter des données », souligne par ailleurs Charlotte Nenner, présidente de Résistance à l’agression publicitaire.
Hier, à la station Villiers, la plupart des voyageurs émettaient eux aussi des réserves vis-à-vis des écrans pub. « Ça use de l’électricité pour rien », lâchait Abdel, 24 ans, quand Isabelle, 50 ans, s’estimait « déjà harcelée par la pub ». Quant à la possibilité de recevoir des messages sur son mobile, elle était souvent jugée intrusive : « On a déjà assez de spams dans les mails », affirmait Sarah, 22 ans. Seule Maria, 41 ans, s’enthousiasmait pour un procédé « très moderne ». Selon Métrobus, les annonceurs, eux, applaudissent ces nouveaux supports publicitaires — facturés « jusqu’à deux fois plus cher » que les panneaux classiques. Une bonne nouvelle pour la Régie, car si les écrans réussissent le « test » du métro, ils pourraient bientôt envahir les aéroports, les multiplexes ou les centres commerciaux. Dès 2011, ils devraient apparaître dans les gares SNCF.
Source : LeParisien.fr Par : Catherine Balle
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