RadioSouvenirsFM

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samedi 7 février 2009

Pub_Une campagne de pub italienne accusée de sexisme



Les clichés, qui montrent deux jeunes femmes se faisant malmener par des policiers, scandalisent l'opinion publique. La marque de vêtement assure pourtant qu'il y est juste question de «sensualité».

C'est ce qu'on appelle une interpellation «musclée». Une campagne d'affichage publicitaire est actuellement au cœur d'une polémique en Italie, révèle le site des Observateurs de France 24. Des associations dénonçent en effet des images à caractère sexiste. Sur les panneaux d'affichage, différents clichés mettent en scène deux jeunes femmes se faisant malmener par des policiers avec au programme cheveux tirés, fouille au corps ou encore plaquage au sol violent.

Cette campagne, réalisée pour la marque de vêtements milanaise Relish, a été dans un premier temps lancée en Italie, notamment à Naples, où de nombreuses associations ont rapidement crié au scandale. De multiples pétitions circulent, et l'on retrouve même le mouvement de contestation sur la toile, comme sur facebook, où le groupe «Eliminer la campagne Relish de Naples» compte déjà plus de 700 membres.

Une reproduction de Thelma et Louise

Mais depuis quelques jours, les clichés ont également fait leur apparition dans les rues de Rio de Janeiro, où, là encore, de nombreux Brésiliens se disent choqués. Les autorités elles-même apprécient peu les images, et pour cause : les photographies ont été prises sur une plage brésilienne et les prétendus policiers sont revêtus ... des véritables uniformes de la police militaire de la ville. Une campagne de pub qui tombe de surcroît en pleine crise diplomatique entre le Brésil et l'Italie au sujet de l'extradition de Cesare Battisti.

La marque, de son côté, se veut sereine. Sur son site Internet, elle répond aux accusations de sexisme en arguant que la « femme Relish » est « dynamique, moderne, libre, et qu'elle s'amuse avec sa sensualité ». Elle explique même avoir reproduit des scènes du célèbre film Thelma et Louise, qui raconte la cavale de deux femmes.

Source : LeFigaro.fr
Par Flore Galaud

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