RadioSouvenirsFM

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mercredi 11 novembre 2009

Technologie_ VMware promet un bureau virtuel plus confortable




View 4, la dernière version de l'outil de création d'infrastructures de postes de travail virtuels de VMware, devrait être disponible dès le 19 novembre. Elle apporte deux nouveautés essentielles : d'une part, l'utilisation de vSphere 4 côté serveur, comme socle de virtualisation, et d'autre part l'intégration du protocole PC-over-IP pour l'accès distant. L'ensemble devrait contribuer à la mise en œuvre de déploiements de grande taille, avec une meilleure qualité de l'expérience utilisateur.

View appartient à la famille des environnements dits de VDI (Virtual Desktop Infrastructure) dont le principe est le suivant : l'utilisateur accède par un protocole d'affichage distant à son environnement de travail qui s'exécute sur un serveur, dans une machine virtuelle. Ce modèle assure un très fort contrôle sur les données du poste de travail – puisque rien ne réside sur le poste client qui ne sert que de terminal d'affichage – ainsi que sur l'administration qui s'effectue de façon centralisée sur les serveurs de l'entreprise.

Revers de la médaille, cette infrastructure a pour inconvénient d'offrir le plus souvent une expérience utilisateur médiocre du fait des limitations des protocoles d'accès à distance : mauvaise gestion des périphériques locaux, pauvreté du multimédia, faible qualité d'image, fortes latences à l'affichage, etc.
Un mieux dans l'affichage distant

Pour résoudre ce dernier problème, VMware a été chercher du secours chez Teradici. Cette jeune entreprise développe depuis cinq ans son propre protocole d'accès distant, PC-over-IP (PCoIP), déjà adopté par Dell, IBM, Intel ou Samsung. Celui-ci exploite diverses technologies de compression et d'adaptation de la bande passante, pour optimiser les transmissions client-serveur, afin de remédier autant que possible aux inconvénients de l'exécution de machines à distance, un peu à la façon du protocole ICA de Citrix.

Teradici
proposait jusqu'ici une implémentation matérielle de ce protocole PCoIP avec des composants électroniques installés côté client et serveur. VMware en exploite désormais une déclinaison logicielle, intégrée à View 4. PCoIP n'est pas un protocole magique(1), mais semble en mesure d'améliorer de façon conséquente le fonctionnement de View, que ce soit à travers un réseau LAN ou WAN. Il apporte aussi une réponse aux problèmes de connexion de certains périphériques USB et à leur gestion depuis le client en environnement VDI, permettant entre autres l'utilisation des caméras Web ou de divers assistants numériques personnels.
Plus de puissance mais tarif inchangé

En choisissant de faire de vSphere 4 le moteur de virtualisation de View 4, VMware insiste sur sa capacité à prendre en charge des déploiements à grande échelle, se comptant en milliers de postes virtuels. Une façon de reconnaître implicitement que les déploiements antérieurs se trouvaient limités de fait par les capacités de la génération précédente d'hyperviseur ESX 3,5. Il est vrai que vSphere 4, comme nous l'avions expliqué dans plusieurs articles, a la capacité à constituer en une ressource unique de vastes configurations matérielles. On regrette cependant que la fonctionnalité off-line desktop, qui assure une persistance de l'environnement côté utilisateur même en mode déconnecté, reste expérimentale.

Les tarifs restent inchangés par rapport à la version précédente : 150 dollars par utilisateur simultané pour la version de base (incluant vSphere 4, l'outil d'administration vCenter et le gestionnaire de connexions View Manager) et 250 dollars par utilisateur simultané pour la version Premier (qui comprend l'outil de virtualisation des applications ThinApp et View Composer pour la création rapide d'images et de postes virtuels).

(1) Teradici précise sur son site : « La déclinaison logicielle du protocole PCoIP fournit une expérience utilisateur exceptionnelle pour quasiment toutes les applications, sauf les plus exigeantes. La différence entre la compression d'affichage logicielle et la compression d'affichage matérielle peut se mesurer en terme de charge CPU sur le serveur, de charge réseau et d'expérience utilisateur (via des paramètres comme la résolution, la fréquence de rafraîchissement, etc). La technologie de compression d'affichage logicielle ne peut optimiser qu'un des trois éléments (processeur, réseau ou expérience utilisateur) au détriment des deux autres. Ceci se vérifie pour toute technologie de compression d'affichage. »

Source : 01Net.com Par : Renaud Bonnet

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